Espèces d'espaces est une association qui propose à un public varié des actions pluridisciplinaires telles qu'expositions, spectacles, performances ou ateliers.
Espèces d'espaces s'intéresse à faire des ponts entre différentes formes artistiques et différentes cultures, à partager, donner à rêver, à rire ou à penser par le biais de la création.
« LE VOYAGE DES OISEAUX » est un spectacle pour enfants qui raconte les hésitations, les péripéties et la quête du ROI-ZO, seul capable de sauver cette espèce en voie de disparition.
Cette création originale allie film d’animation réalisé en direct, théâtre et musique et se développe en 2 temps:
1) ateliers d’arts plastiques animés par les artistes dans lesquels les enfants sont invités à devenir co-créateurs des images qui serviront à animer cette fable.
2) présentation du spectacle avec le film d’animation intégrant les images réalisées par les enfants.
Pendant que la conteuse raconte l'histoire, on projette les dessins effectués par les enfants en les animant en direct sur un ordinateur : on assiste alors à un vrai dessin animé, raconté, créés en direct et en musique sur la scène.
Développant l’idée d’un voyage initiatique, d’une quête d’identité, cette épopée possède plusieurs niveaux de lecture. Elle est composée tantôt d’histoires drôles, parfois triste, c’est très imagé, avec un symbolisme qui peut toucher à la fois l’imaginaire des enfants et les questions métaphysique des adultes. A voir cet été 2020 au théâtre de l'Orangerie au coeur du Parc la Grange à Genève. Accès au le programme du TO.
L’association espèces d’espaces a été fondée en 2007 par des passionnées d’art et de muséographie dans le but de créer des événements éphémères et inattendus dans l’espace public. Plusieurs expositions et ateliers créatifs ont ainsi vu le jour à Carouge et à Genève, notamment en lien avec le Printemps carougeois ou Poésie en ville.
Destinées à un public varié, les actions de l’association prennent aujourd’hui la forme de spectacles pluridisciplinaires, de performances, d’expositions ou d’ateliers créatifs.
L’association s’intéresse à faire des ponts entre différentes formes artistiques, différentes cultures. Partager, donner à rêver, à rire ou à penser par le biais de la création. Elle vise à favoriser les réflexions vagabondes et les regards croisés en empruntant et valorisant les champs de la muséologie, de l'ethnologie, de la poïétique et des arts.
Proposer des actions artistiques pluridisciplinaires telles qu'expositions, spectacles, performances et ateliers.
S'adresser à un public varié et valoriser les interactions avec lui.
Partager, donner à rêver, à rire ou à penser par le biais de la création.
Favoriser les réflexions vagabondes et les regards croisés en empruntant et valorisant les champs de la muséologie, de l'ethnologie, de la poïétique et des arts.
Etudes
- Formation en muséologie dispensée par l'Association des Musées Suisses (2003-2004).
- Certificat d'Etudes Supérieures en Ethnologie, Université de Neuchâtel (2003).
Expériences professionnelles dans le domaine de la muséologie
- Curatrice indépendante: création de l'association «espèces d'espaces», conception d'expositions (2007-2008)
- Rédaction de l'article "rêves en bouteilles" pour l'ouvrage accompagnant l'exposition L'eau à la bouche , Alimentarium de Vevey (2004-2005)
- Assistante conservatrice au Musée du Léman à Nyon (2003-2004)
- Mandat pour la création muséographique du parcours touristique des Mines d'Asphalte du Val-de-Travers, Neuchâtel (2001-2003)
- Stagiaire puis collaboratrice scientifique, Musée d'Ethnographie de Neuchâtel (1997-1999)
Expositions réalisées:
- L 'eau en bouteille: entre contenant et contenu , exposition présentée dans diverses vitrines de Carouge, Printemps carougeois, association «espèces d'espaces», 2008
- Mexotico , exposition d'objets populaires mexicains et suisses, présentée dans une vitrine de boucherie, Terrasse du Troc , association «espèces d'espaces», 2007
- Organisation de l'exposition Rêves d'océans au Musée du Léman, Nyon et Brest, 2003-2004
- Participation à l'exposition Faites vos jeux , réalisée par les étudiants en ethnomuséographie, Musée d'ethnographie Neuchâtel, 1999-2000
- Collaboration à la réalisation de l'exposition L'art c'est l'art au MEN, 1998-1999
- Collaboration à la réalisation de l'exposition Derrière les images , MEN, 1997-1998
Etudes
- Licence ès Lettres de l'Université de Genève, Histoire de l'art (2001)
Expériences professionnelles dans le domaine de la muséologie
- Curatrice indépendante, création de l'association «creattitudes», conception d'exposition (2007-2008)
- Rédaction de l'article "10ème Parcours céramique carougeois" paru dans la revue à jour n°04/ Déc. 2007, Fribourg.
- Assistante-galeriste, Galerie Leda Fletcher, Genève (2000-2001)
- Membre du jury pour le concours « Jeunes espoirs chinois » dans le cadre du festival de la Bande dessinée à Sierre (2001)
Etudes
- Master of Arts in Curriculum Studies (Art Education), University of British Columbia (Vancouver) (2004).
- Licence ès Lettres de l'Université de Genève, Histoire de l'art (1999).
Expériences professionnelles dans le domaine de la muséologie
- Co-secrétaire de l'Association du Parcours Céramique Carougeois (2008)
- Co-responsable des Ateliers céramiques, Fondation Bruckner à Carouge (2007-2008)
- Curatrice indépendante, création de l'association «espèces d'espaces» , conception d'expositions (2007-2008)
- Curatrice indépendante, création de l'association «cré a ttitudes», conception d'expositions (2007-2008)
- Médiatrice culturelle de musée, Vancouver Art Gallery (2001)
- Mandat de commissariat d'exposition pour les Collections Baur, Musée des arts d'Extrême-Orient (2000-2002)
Expositions réalisées:
- L'eau en bouteille: entre contenant et contenu , exposition présentée dans diverses vitrines de Carouge, Printemps carougeois, association «espèces d'espaces», 2008
- Co-commissariat exposition collective de céramique , Fondation Bruckner, 2008
- Conseil à la réalisation de l'exposition intitulée Paysages Chinois au Centre de Santé de Colombier, ainsi que rédaction d'un texte explicatif, 2006
- Commissaire de l'exposition Le pavillon de l'harmonie conjugale et rédaction d'un catalogue pour les Collections Baur, Musée des arts d'Extrême-Orient, 2002
Exposition et ateliers présentés dans le cadre de Poésie en Ville 2014
aux Bains des Pâquis, Genève du 3 au 12 octobre 2014
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du 3 au 12 octobre 2014
Exposition et ateliers présentés dans le cadre de Poésie en Ville 2014au Bains des Pâquis, Genève
Un groupe d'amateurs et passionnés de haïkus se sont réunis aux Bains des Pâquis suivant le rythme des saisons et inspirés par la poésie du lieu. Nous vous invitons à venir découvrir les haïkus nés de cette rencontre sur tout le site des Bains.
Des ateliers d'écriture de haïkus ont lieu vendredi 3 octobre à 14h et dimanche 5 octobre à 14h30 à la rotonde des Bains. D'une durée d'une heure, ces ateliers sont gratuits et ouverts à tous sur inscription: edespaces@gmail.com
Création haïkus: Haikus Experience Group Geneva avec Antoine, Soômi Dean, Christine Do Phan, Christoph Hanser, Elsa, Helen, Yas Iwata, Jacqueline, Sue Le Mesurier, Eurydice Malvina, Mesut, Siddhartha Nath, Nelson, Phil, Rozenn, Teo, Georgios Topoulos, Vilma.
Conception et réalisation exposition:
Soômi Dean - Letizia Fish-Nguyên , collectif espèces d'espaces
Animation ateliers : Christine Do Phan , Haiku Experience Group Geneva
Remerciements:
Nos chaleureux remerciements vont aux organisateurs de Poésie en Ville, en particulier Monsieur Paul Guidoni pour son soutien. L'association des usagers des Bains des Pâquis, en particulier Madame Frédérique Longrée pour son accueil et la mise à disposition du site. Les participants du Haiku Experience Group Geneva pour leur créativité et leur enthousiasme, et tout particulièrement Christine Do Phan qui sait transmettre sa passion des haïkus. Et encore Serge Ribordy et Philippe Richard pour des collaborations de qualité.
Avec le soutien de la Loterie Romande, des Services Industriels de Genève et de la Ville de Genève
une intervention artistique présentée dans le cadre du Printemps carougeois installée sur la place du Marché et dans la vitrine communale de la poste du 13 au 22 mai 2011
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du 13 au 22 mai 2011
Intervention du collectif espèces d'espaces présentée sur la place du Marché et la vitrine communale de la poste.
Pour le Printemps Carougeois du 225e anniversaire de la Ville de Carouge, le collectif espèces d'espaces investit la Place du Marché et la vitrine communale d'une intervention artistique rendant hommage aux Carougeois et mettant en valeur des traditions artisanales aujourd'hui disparues. Le Carouge d'autrefois redevient visible sous la patte du collectif qui présente une réflexion au public sur la base de sources historiques glanées aux archives communales.
Dès sa création, la Place du Marché a été le centre névralgique de Carouge, lieu de rencontres, de commerce et de culture, espace où les gens passent et se succèdent au fil des ans et des saisons. Du passé au présent, des passants du passé, espèces d'espaces vogue de l'invisibilité à la visibilité par des absences faites présences.
Conception et réalisation :
Soômi Dean - Letizia Fish-Nguyên , Sophie Wirth Brentini, avec la collaboration de Marta Blanccollectif espèces d'espaces
Remerciements:
Nos chaleureux remerciements vont aux propriétaires et aux commerçants de la Place du Marché pour l'accueil qu'ils ont réservé à cette intervention artistique. La Ville de Carouge pour son soutien et sa fidélité, en particulier Mme Jeannine de Haller, Conseillère Administrative et Mme Lena Brina, chargée de la culture. Les Archives communales de la Ville de Carouge, en particulier M. Dominique Zumkeller pour son accueil et ses conseils. Le Musée de Carouge pour la mise à disposition de la vitrine communale, en particulier M. Philippe Lüscher, Conservateur et Leonarda Urio, Assistante de conservation. La Voirie de Carouge : Messieurs Santschi et Mermillod. Le Centre d'Iconographie Genevoise et en particulier Mme Odile Decré, Conservatrice et Mme Ursula Baume Cousam. Et encore pour le plaisir des collaborations de qualité: Xavier Lany, Ona SA, Serge Ribordy, Hélio Carouge ...Et les conseils avisés : Magali Stitelmann, Jacques Stitelmann, Gilles Brentini, Richard Fish, Marc Philippin, Michelle Dethurens, Marianne et Jean Brand.
Avec le soutien de la Ville de Carouge, de la Loterie Romande, l'Atelier et l'entreprise Mino.
Egrégores
Intervention du collectif espèces d'espaces du 13 au 22 mai 2011
Place du Marché et vitrine communale (le long de la Poste)
Pour le Printemps Carougeois du 225e anniversaire de la Ville de Carouge, le collectif espèces d'espaces investit la Place du Marché et la vitrine communale d'une intervention artistique. Basée sur des sources historiques glanées aux archives communales, Egrégores propose de rendre visible des traces du Carouge d'autrefois à travers des sources témoignant de trois époques: la fin du 18e siècle, le début du 20 e et les années 1950.
Place du marché:
Dès sa création, la Place du Marché est le centre névralgique de Carouge, lieu de rencontres, de commerce et de culture, espace où les gens et leurs histoires de vie passent et se succèdent au fil des ans et des saisons. Elle s'est tout naturellement imposée comme le lieu le plus juste pour cette intervention.
Egrégores rend hommage aux Carougeois en mettant en valeur des traditions artisanales ayant fait partie de leur histoire. Les recensements de 1794 et 1795 témoignent d'une multitude de métiers artisanaux. Certains d'entre eux se pratiquent encore aujourd'hui tandis que d'autres ont même disparu de notre vocabulaire. Le collectif espèces d'espaces en a subjectivement sélectionné une série afin de faire référence aux commerces, aux manufactures et aux artisans de manière poétique.
Tels des fantômes, des silhouettes issues de photographies du début du 20e siècle accompagnent cette évocation et redonnent corps, le temps d'un instant, aux habitants de Carouge qui fréquentaient la Place du Marché.
Du passé au présent, des passants du passé, espèces d'espaces vogue de l'invisibilité à la visibilité par des absences faites présences.
Vitrine communale:
Du visible à l'invisible... Le chantier des tours de Carouge a été une entreprise monumentale qui s'est déroulée entre 1958 et 1963. Elle est à considérer comme une réalisation carougeoise essentielle du 20e siècle. Aujourd'hui plus de 1500 personnes vivent et travaillent dans les tours, offrant un contraste frappant avec les limites géographiques de la ville du 18 e siècle.
Avant l'existence des tours, ces terres étaient en partie des terrains vagues abritant même parfois les plus démunis. Elles accueillaient également des jardins familiaux, appoint alimentaire nécessaire pour nombre d'ouvriers et travailleurs carougeois. Le collectif espèces d'espaces a choisi de représenter en vitrine un échantillon de ces jardins familiaux, en adoptant la démarche des musées d'histoire naturelle. En mettant ainsi en scène cet espace vert, le collectif souhaite sensibiliser le passant à une activité carougeoise importante d'autrefois et raviver le passé dans les mémoires.
Définition:
Egrégore : n.m. En latin, egregius signifie « remarquable, illustre, exceptionnel ». Le dictionnaire des synonymes et mots de sens voisin (Gallimard) le cite comme un synonyme de fantôme. Tandis qu'un fantôme est généralement défini comme l'apparition d'une personne morte, l'égrégore est formé par l'énergie des individus réunis en un groupe. Pour Gaetan Delaforge, c'est un « esprit de groupe qui lie les membres, les harmonise, les motive et les stimule afin de réaliser les objectifs du groupe (...) ». Pierre Mabille (1904-1952) définit le terme égrégore comme un « groupe humain doté d'une personnalité différente de celle des individus qui le forment. Il précise que les civilisations en sont les plus vastes et les plus durables.
Il s'agit en d'autres termes d'u ne réunion d'entités unies par un caractère commun ou encore d'une forme pensée ou champ énergétique construit par un groupe de personnes ayant la même intentionnalité.
Quelques habitants de Carouge sélectionnés dans les recensements de 1794 et 1795:
François Henri, Boucher | Jean-Claude Verriere, Boulanger | Catherine Verne, Fruitière | Jean Fourtin, Contrôleur aux douanes | Jean-Louis Dubois, Directeur des messageries | Jean Money, Postillion | Dewille, Comédienne | Etienne Mollard, Homme de lettres | Jacques Hontsigne, Chandellier | Marie Barbier, Doreuse | Jean Vallet, Faiseur de ressorts | Antoine Blavignac, Fayencier | Jacques Henri Bourquin, Horloger | Jean-François | Dubouin, Maçon | Pierre Caze, Marchand de fer | François Sarrasin, Marchand de parasols | Charles Auguste, Gallochier | Guillaume Gauthier, Tanneur | Jeanne-Marie Ravier, Institutrice | Frédéric Perago, Officier de santé | Laurie Poisat, Garde malade | Marie Berbezin, Journallière | Jean Bernard Pitra,Tireur d'or | Pierre Pernat, Prêtre | Jean Roy, Cullotier | François Tisso, Faiseur de peigne | Rose Patet, Fileuse de coton | Jean-Claude Petret, Fripier | Nicolas Barral, Indienneur | Simon Peigné, Perruquier | Bastian Mathieu, Plumassier | Veuve Rainrond, Tailleuse | Veuve Benoît, Aubergiste | Mathieux Dupres, Cabaretier | Claude Rouge, Marchand de vin
Thématiques:
Alimentation:
En consultant les documents historiques on constate que des dizaines de petits commerces liés à l'alimentation ont disparu. Aujourd'hui, l'alimentation s'acquiert le plus souvent au supermarché, bien que les artisans tels que les bouchers, charcutiers, boulangers, chocolatiers attirent une clientèle soucieuse de qualité, de proximité et de valorisation des petits commerces. Vinaigriers, marchands de blé et tripiers ont ainsi disparu de notre vocabulaire.
Carouge avait ses abattoirs situés sur l'actuelle Av. Cardinal-Mermillod à la hauteur de la Clinique de Carouge. Ils sont achevés en 1791, afin de répondre aux questions de salubrité publique et de contrôle de l'abattage des bêtes « au lieu que jusques ici [les bouchers] les ont amatés clandestinemens dans leurs domiciles, sans que le conseil ait jamais pu empecher la fraude ni pu être informé du poid de la viande que par leurs declarations arbitraires (...) » (cité in J.-M. Marquis).
Jean-Marie Marquis, Dictionnaire carougeois , tome IIIA, Carouge, 2001
Jacqueline Constantin, Etude démographique de la Ville de Carouge (1790-1799) , Carouge 1973
Enseignement:
A la fin du 18e siècle, une petite école est instituée par l'évêque et le vicaire-instituteur qui accueillent 80 enfants en 1780. En raison de la qualité de son enseignement, les personnes aisées et les protestants préfèrent parfois confier leurs enfants aux écoles genevoises ou à des instituteurs privés. En 1786, le collège fondé par le roi Victor-Amédée III ouvre dans le bâtiment du presbytère où trois pièces sont sommairement meublées et hébergent six classes.
En 1816, Carouge est désormais suisse et genevoise et son développement se poursuit. L'éducation des petits carougeois nécessite alors des locaux plus grands. Le bâtiment des anciennes prisons, fermées depuis 1813, sera donc reconverti...en école ! Il faudra attendre 1878 pour que la bâtisse soit démolie et laisse sa place au nouveau Collège de Carouge. Il s'agit aujourd'hui de l'école Jacques-Dalphin.
Paul Guichonnet, « Du hameau à la ville royale », in : Collectif, Carouge , Carouge, 1992
Jean-Marie Marquis, Dictionnaire carougeois , Tome IIIA, Carouge, 2001
Industries et artisanat:
A la fin du 18e siècle, les industries qui s'implantent à Carouge travaillent encore sur le mode traditionnel. Plusieurs canaux irriguent la petite cité et approvisionnent les moulins et les machines d'artisans. Ils disparaissent au fil de l'histoire et, en 1961, le Canal des Promenades, trop pollué, est couvert. En souvenir, une fontaine marque son passage. Le pont Viana qui le traversait a été conservé.
Carouge, de par sa situation géographique privilégiée, est un lieu propice à l'activité économique.et est de tout temps fortement liée à Genève, région frontière oblige. La ville est aussi régulièrement accusée de commerce illicite avec sa grande rivale en particulier pour les cuirs et les montres.
Au début du 19e siècle, la dépendance de Carouge à l'égard de Genève s'accentue par son annexion à la Suisse. Les produits carougeois étant à la fois imposés aux douanes françaises et soumis à des taxes dans les cantons suisses, seul le marché genevois leur est ouvert.
L'horlogerie en est un exemple flagrant : devenue rapidement le moteur de l'industrialisation carougeoise, elle « dépend directement de la « Fabrique genevoise, soit que les ouvriers carougeois aillent chaque jour travailler à Saint-Gervais, soit que les quelques ateliers existant à Carouge produisent pour des marchands ou d'autres ateliers installés à Genève. » (D. Zumkeller) Parmi les plus fameuses nous trouvons le comptoir de l'horlogerie, fondé en 1783 par Girard, Virginio et De Montanrouge et la fabrique de verres de montres fondée en 1785 par un Anglais. Le métier de l'horlogerie englobe de nombreuses professions telles que faiseur de ressorts, monteur de boîtes ou encore polisseuse de verge qui oeuvre dans la joaillerie et l'orfèvrerie où une verge d'or ou d'argent est synonyme d'anneau.
Une multitude de métiers artisanaux témoigne de l'activité économique florissante à Carouge. L'artisan travaille souvent seul ou en famille et n'emploie souvent pas de personnel. Il réalise un objet au moyen de la matière puis le vend dans son propre magasin situé le plus souvent sous son domicile.
Les métiers englobant le travail du cuir sont parmi les plus anciens et les plus représentés à la fin 18e siècle. Le tanneur, corroyeur ou chamoiseur exerce ces trois opérations du travail du cuir et vend dans sa boutique les objets de sa création tels que sacs, ceinture. Tout comme le bourrelier ou le sellier qui fabrique des harnais et des selles. Le cordonnier, le sabotier ou le gallochier s'emploie à créer des chaussures et les réparer.
Jacqueline Constantin, Etude démographique de la Ville de Carouge (1790-1799), Carouge 1973
Jean-Marie Marquis, Dictionnaire carougeois , tome IIIA, Carouge, 2001
Dominique Zumkeller, « La vie carougeoise au XVIIIe siècle, in : collectif, Carouge, 1992
Négoce du vin:
A la fin du 18e siècle, Carouge est en pleine expansion et attire beaucoup de monde. Sa proximité avec Genève provoque un «effet frontière » et génère tout un trafic de marchandises, légales et illégales. Tandis que Genève est sévère, Carouge est bien plus libérale : de nombreuses auberges et des cabarets ouvrent. L'on y prend du bon temps et la prostitution y est florissante. Ces activités ne sont pas pour plaire à tout le monde, Carouge est pour certains un lieu de perdition, « un infâme cloaque » (cité in P. Guichonnet). Mais les autorités d'alors prennent vite conscience de leurs avantages économiques.
Les documents historiques attestent de bon nombre de débits de vin et on connaît l'emplacement de certains d'entre eux. Par exemple, l' Ecu de Savoie était située dans l'actuel Centre Musical Robert Dunand et l'actuel Café de la Bourse existe dès avant le milieu du 19 e siècle.
De nombreux métiers se rapportent au négoce du vin et les cabaretiers, aubergistes, marchands sont nombreux dans les recensements. Certains sont également liés aux transports, tels que les étapiers, tandis que les cafetiers et limonadiers sont les marchands de boissons sans alcool.
Dominique Zumkeller, « La vie carougeoise au XVIIIe siècle, in : Collectif, Carouge , Carouge, 1992
Jacqueline Constantin, Etude démographique de la ville de Caouge (1790 - 1799) , Carouge, 1973
Paul Guichonnet, « Du Hameau à la ville royale », in : Collectif, Carouge , Carouge, 1992
Religion:
« Genève, orgueilleuse à bon droit de son passé, de ses traditions, de sa richesse et de sa culture, ne ressent aucune affinité avec la population mêlée et sans racines qui s'affaire au-delà de l'Arve » (P.Guichonnet).
En effet, Carouge contraste avec la Genève protestante et sévère, cloîtrée derrière ses murailles. Carouge n'a pas été conçue ainsi : elle n'eut même jamais de murs pour protection. Elle est alors une ville dynamique, un peu trop agitée pour le goût de certains et est également libérale en matière de pratiques religieuses. De confession catholique, l'ouverture d'esprit de la ville est « le résultat de la politique de tolérance que pratiquèrent les princes de Savoie en guise d'instrument de politique économique » (J. Constantin). Carouge s'assure ainsi l'immigration nécessaire à son développement.
Jacqueline Constantin, Etude démographique de la ville de Carouge (1790-1799), Carouge,: 1973
Paul Guichonnet, « Du Hameau à la ville royale », in : Collectif, Carouge , Carouge, 1992
Santé:
A l'époque du « village du pont d'Arve », une maladière était située à l'actuel 34 av. Cardinal-Mermillod. Elle fut démolie suite à la disparition de la Lèpre au 16 e siècle.
Essentiellement assumée par le clergé depuis le Moyen Age, la santé s'institutionnalise petit à petit dès le18e siècle. Fondé en 1786 par Victor-Amédé III, l'Hôtel-Dieu emménage à la place du Marché, dans quatre pièces et un bureau loués à l'entrepreneur Favre.
L'hôpital abrite une cuisine et six lits, quatre pour les hommes et deux pour les femmes et ne doit pas prendre en charge plus de douze personnes. Pour bénéficier de ses services, les malades doivent être de Carouge et ne pas être atteints de maladies dites « pestilentielles » ou incurables. Les pauvres étaient hospitalisés gratuitement ou contre une petite contrepartie.
Paul Guichonnet, « Du hameau à la ville royale », in : collectif, Carouge , Carouge, 1992
Textiles:
A la fin du 18e siècle, la fabrication de textiles sert à l'habillement et à l'ameublement. Comme les genevois d'aujourd'hui se rendent au supermarché français, les classes populaires de Genève d'alors ont l'habitude de se fournir à Carouge où les prix sont plus intéressants.
Au début du 19e siècle, une filature d'importance européenne s'installe à Carouge, à la hauteur du croisement des actuelles Av. Cardinal-Mermillod et Rue Vautier. Elle produit des textiles en coton et emploie 600 employés, majoritairement femmes et enfants.
La mode est un domaine d'activités extrêmement diversifié dont nous ne connaissons aujourd'hui plus toutes les spécialités. Citons par exemple, l'indienneur qui imprime des toiles de coton, la marchande de mode qui se spécialise en chapeaux et le plumassier qui prépare toutes sortes de plumes d'oiseau destinées à orner les vêtements des femmes et les uniformes des soldats ; autant de termes qui aujourd'hui inspirent un imaginaire poétique.
Jacqueline Constantin, Etude démographique de la ville de Caouge (1790 - 1799) , Carouge, 1973
Dominique Zumkeller, « La vie carougeoise au XVIIIe siècle », in : Collectif, Carouge , Carouge, 1992
Raymond Zanone, Carouge, Origine du nom de ses rues , Carouge, 2008
Jean-Marie Marquis, Dictionnaire Carougeois , Tome IIIA, Carouge, 2001
Association Romande des Jardins Familiaux : http://www.fgjf.ch
Collectif, Carouge , Carouge,1992
Jacqueline Constantin, Etude démographique de la ville de Caouge (1790 - 1799), Carouge, 1973
André Corboz, Invention de Carouge,1772-1792 , Lausanne, 1968
Louis Cottier, La fondation de Carouge, les faits et la version traditionnelle, Genève,1966
Paul Guichonnet, Carouge ville royale, 1786 , Carouge, 1986
Jean-Marie Marquis, Dictionnaire carougeois , Tome III, Carouge, 2001
Adrien Pétrier, Histoire de Carouge , Genève, 1985
Jean Plançon, Histoire de la Communauté juive de Carouge et de Genève, Genève, 2008
Pro Specie Rara : http://www.prospecierara.ch
Recensements de la population, 1794 et 1795, documents conservés aux Archives Communales de la Ville de Carouge
Raymond Zanone, Carouge hier et aujourd'hui , Carouge, 1973
Raymond Zanone, Cap sur l'histoire de Carouge , Carouge, 1983
Raymond Zanone, Carouge, Origine du nom de ses rues, guide historique, Carouge, 2008
Dominique Zumkeller, Des hommes, une ville : Carouge au XIXe siècle, Carouge,1986
Sources photographiques utilisées pour l'exposition Egrégores:
© BGE, Centre d'iconographie genevoise, Archives communales de la Ville de Carouge.
© BGE, Centre d'iconographie genevoise, Archives communales de la Ville de Carouge.
une exposition présentée dans le cadre du Printemps carougeois installée dans diverses vitrines de Carouge du 24 avril au 10 mai 2009
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du 24 avril au 10 mai 2009
Les péchés capitaux ne hantent plus l’individu comme autrefois et pourtant ils modèlent encore, consciemment ou non, notre perception du monde fortement imprégnée de tradition chrétienne. Ils incarnent les différentes variantes d'excès propres à l'être humain et se définissent par rapport à une norme sociale qui change selon les époques. Où se situe cette norme aujourd'hui? Les péchés ont-ils toujours un sens? Quels pécheurs sommes-nous?
En prenant les péchés capitaux comme grille de lecture, nous souhaitons mettre en avant, de manière ludique et grinçante, les travers de notre société actuelle en abordant des thématiques telles que la surconsommation, la globalisation, la démesure, l’exploitation de l’homme ou l'obsession de la performance.
communiqué de presse expo péchés PDF
dossier de presse expo péchés PDF
Conception et réalisation :
Soômi Dean - Letizia Fish-Nguyên , Sophie Wirth Brentini
Remerciements:
Les commerçants: Véronique-Riat Rossier (l'Inédite), Bernard Quéloz (ostéopathe-étiopathe), Véronique de Sépibus (la Librerit), Pierre Erbeia (Erbeia Ingénierie civile), Nathalie Grange-Vas (Il m'en faut pour être heureuse), Geneviève et Elisabeth Rohr (Boutique Coco and Co). La Ville de Carouge: Léna Brina, Jeannine de Haller. Le Musée de Carouge: Philippe Lüscher, Leonarda Urio. La Voirie de Carouge: Messieurs Murith, Santschi et Mermillod. Les personnes qui ont travaillé pour nous: Giacomo Porta (menuiserie), Serge Ribordi (publicité-décoration), Hélio Carouge (impressions), Plastiqua SA (plexi-miroir), Maude Schneider (transferts céramiques), Marc Philippin (graphisme), Malaika Gennai (stagiaire). Prêt de matériel et/ou conseils avisés: Andréanne Spichiger du CSP, Andreea Capitanescu Benetti, Adrien Rumeau, Carole, Jean-Bernard Cichocki, Daniel Favario, Nicoletta Nguyên-Pini, Trong-Hiêp Nguyên, Penny Wirth, Jacques Stitelmann, Famille Rhein, Beya, Rose, Gilles Brentini, Richard Fish, Marc Philippin, ainsi que toutes les personnes que nous aurions malencontreusement oublié de nommer ici.
Avec le soutien de la Ville de Carouge, de la loterie romande, de l’Atelier et du CSP.
Vitrine Luxure: Ce n'est pas le désir sexuel glamour que nous mettons en évidence, mais l’exploitation de l’humain pour assouvir son propre désir au détriment de l'autre qui devient un objet et son corps une marchandise.
Vitrine Paresse: Un monde à portée de main sans même devoir se déplacer? Et si l'objet ultime de la paresse n'était autre que la télécommande, qui fait aussi bien référence au zapping qu'au lavage de cerveau de certaines émissions débilitantes?
Vitrine Envie: Notre société de consommation crée constamment des besoins auxquels il est difficile de résister. Avoir le dernier objet tendance devient indispensable - un "must" - et la pression sociale est énorme. Le sentiment d'envie, insatiable, s'accompagne alors de frustrations permanentes.
Vitrine Orgueil: L'humain est un être fondamentalement orgueilleux: chaque époque a sa "tour de Babel" et l'Homme n’a de cesse de rivaliser avec Dieu. Pyramides, cathédrales, gratte-ciels, sont autant de défis techniques et symboliques, pour atteindre au plus vite le royaume des cieux…
Vitrine Gourmandise: La gourmandise est probablement le péché qui a le plus perdu de son inquiétante aura. Pourtant, au-delà du "péché mignon" une réalité inquiétante s’impose: l’industrialisation massive et agressive de la nourriture amoindrit sa qualité et crée un surchoix indécent dans certaines régions du globe.
Vitrine Colère : Dans notre société, la colère peut être perçue comme étant à la fois positive et négative. On parle volontiers de "bonne" colère, lorsqu'elle est canalisée et qu'elle permet de restaurer un équilibre. Ici, nous représentons au contraire les conséquences d'une violente colère en exposant un objet malmené jusqu'à sa destruction. À chacun d'imaginer quels débordements incontrôlables, haines, vengeances ou désespoirs se profilent derrière un tel acharnement.
Vitrine avarice: "L'avare, c'est l'Autre! Vraiment? De tous les péchés, l'avarice est le moins avouable… ainsi nous choisissons de l'aborder sous l’angle de l’humour en matérialisant expressions et métaphores sur ce thème.
une exposition présentée dans le cadre du Printemps carougeois installée dans diverses vitrines de Carouge du 4 au 20 avril 2008
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du 4 au 20 avril 2008
Dans le cadre du Printemps carougeois 2008, espèces d'espaces se penche sur plusieurs thèmes liés à la bouteille d'eau minérale en portant un regard ludique et légèrement décalé sur cet objet populaire.
Articulée en plusieurs chapitres, l'exposition est répartie dans autant de vitrines à découvrir depuis la rue. Le spectateur est invité à déambuler dans Carouge et à explorer les divers enjeux et pratiques rattachés à cet objet du quotidien qui en dit long sur notre société et sur la manière dont nous la pensons. Le contenu se laisse deviner derrière le contenant et la nature côtoie l'artifice.
Conception et réalisation :
Soômi Dean - Sophie Wirth Brentini
Avec l'aide de: Maude Flament, Letizia Fish-Nguyên, Marc Philippin
Remerciements:
Léna Brina, M. Cristallo de la pharmacieplus du Marché, Aymon Choisy de l'Auberge du Cheval Blanc, Christine Ventouras de la Galerie Krisal, Geneviève Rohr de la Boutique Coco and Co, Mme Sliti des Fleurs de Minamoune, Marc Philippin, Clarence Stirnet, Sylvia El Shenawi, Clé Carouge, Pascal Mino, Adrien Rumeau, M. Murith de la Voirie de Carouge, Ivan Stitelmann, Giacomo Porta, Boutique numéro 6, Carole du service décoration de Migros Genève, M. Raimondi de la Migros Vibert, Schmidt Daniel SA, Andrey Transport, Quéruel boissons SA, Gilles Brentini, Penny Wirth, Gérald Brentini, Richard Fish, Nathalie Strasser, Maude Schneider, Sebastien Barras, Liora, Linor, Danaé, Pearl-Michelle, Frédéric et Pascal des Caves Blaviniac Vibert, Stephan Aebischer... et toutes les personnes que nous aurions oublié de citer.
Avec le soutien de la Ville de Carouge et des SIG
dossier presse expo sur l'eau en bouteille PDF
programme Printemps carougois PDF
A la source :
la bouteille d'eau et son support iconographique suggèrent et véhiculent une représentation idéalisée de nature sur laquelle on a envie de s'arrêter, de se poser, de rêver.
Auberge du Cheval Blanc, place de l'Octroi 15
Entre science et alchimie :
la chimie de l'eau minérale en bouteille: eaux de cure et eaux de table, contrôles, hygiène, eaux enrichies, eaux modifiées, une quête au fil des siècles.
Pharmacieplus du Marché, place du Marché 1
Circulation et mondialisation de l'eau en bouteille: un enjeu politique :
voyages, exotisme, rêves d'ailleurs... Un marché florissant pour lequel l'eau devient source de pouvoir et qui implique des stratégies économiques et politiques.
Galerie Krisal, rue du Pont Neuf 25 / Pharmacieplus du Marché, place du Marché 1
La bouteille habille l'eau, et après ? :
les Suisses consomment près de 800 millions de bouteilles d'eau minérale par an. Que deviennent les déchets relatifs à ce commerce ? Nous présentons un des aspects de la récupération du PET à travers des oeuvres d'artistes.
Coco and Co, rue Saint-Victor 7
Eaux d'exception :
grâce à la publicité et à l'essor du design, les eaux se parent d'habits de prestige. Architectes et designers en dessinent les contours et créent des séries limitées. Ces bouteilles ne se boivent pas, elles se dégustent tels des millésimes ou se collectionnent.
Les Fleurs de Minamoune, rue de la Filature 30
Santé, bien-être ... ou superflu :
eaux de cures, eaux enrichies aux vertus incertaines, produits de beauté à base d'eau thermale, l'eau minérale véhicule l'image d'un corps sain et éternellement jeune et se boit comme un élixir de longévité.
Vitrine communale, située sur l'avenue Vibert, le long du bâtiment de La Poste
une exposition temporaire d'objets populaires mexicains et suisses présentée dans une vitrine de Saint-Jean dans le cadre de la Terrasse du Troc du 12 septembre au 11 octobre 2007
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du 12 septembre au 11 octobre 2007
"MEXOTICO", est une exposition temporaire d'objets populaires mexicains et suisses qui a été présentée dans le cadre de la Terrasse du Troc de Saint-Jean. Elle était visible 24h/24h et 7js/7js, dans la vitrine de la Boucherie Longet & Van den Hoven (54, rue de Saint-Jean), du 12 septembre au 11 octobre 2007.
Construite en deux parties, cette exposition prenait une forme évolutive. La première partie présentait une collection de 52 objets mexicains rassemblés par Eve Hopkins lors de son voyage au Mexique entre 2005 et 2006. Ces objets ont été choisis selon des critères précis. Ils ont été inventoriés et photographiés de manière systématique, puis envoyés chaque semaine à Genève durant une année.
Cette collection ludique d'objets populaires mexicains suscitait plusieurs réflexions : la relation entre les objets d'ici et les objets d'ailleurs ; le souvenir véhiculé par ces objets, et le sens du voyage aujourd'hui. La collection relevait aussi, malgré son caractère clairement «exotique», la subjectivité totale de ce que l'on considère appartenir à un monde d'ailleurs.
Cette collection pouvait-elle nous apprendre quelque chose sur le Mexique? Le collectionneur? La Suisse? Nous-mêmes? Où se trouve la frontière entre le commun et l'exotique?
La seconde partie de l'exposition proposait de porter un regard croisé sur la première partie, en procédant à une forme de « troc », c'est-à-dire en remplaçant petit à petit les objets populaires mexicains par des objets populaires suisses. Les objets ont été choisis par des personnes mexicaines vivant à Genève, mais aussi par les connaissances, habitants du quartier ou pas. Ces objets, sorte de métaphore du retour, étaient une réponse à la question suivante: quel objet considérez-vous comme "typiquement suisse" et choisiriez-vous d'envoyer à l'autre bout du monde ?
Conception et réalisation :
Soômi Dean - Eve Hopkins
Avec l'aide de: Maude Flament, Letizia Fish-Nguyên, Marc Philippin
Remerciements:
AMEGI, Boucherie Longet & Van Den Hoven, Ileana Bravo, Olivia Cupelin, Alex Gerenton, Estelle Germain, Laura Györik Costas, Jacques Hainard, Gilles Hernot, Elizabeth Hopkins, Laszlo Hopkins-Schaer, Baptiste Lefebvre, Patricia Leoz, Pablo Miranda, Antonio Pacheco, Marc Philippin, Giacomo Porta, San Juan Bautista, François Schaer, Nadine Sommer (Blue Orange Company), Tabac Rhein, Terrasse du Troc, Luis Vazquez, Sophie Wirth-Brentini, Sandra Zetina, et vous tous qui avez apporté vos objets.